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Jean-Marc Ayrault, le député-maire, ne veut pas d’installation de bidonvilles à Nantes (Loire-Atlantique). Mais, condamnant la politique du gouvernement qui stigmatiserait les Roms, il prône une méthode pour concilier «respect du droit et humanité» vis-à-vis de cette population.

“On doit s’efforcer d’intégrer des Roms dans l’agglo, comme le fait, sans publicité, la Ville de Nantes (en proposant des logements à des familles) …”

La communauté urbaine de Nantes et le collectif Romeurope viennent d’adresser une lettre commune au préfet pour lui demander d’organiser une table ronde sur des Roms. (…)

Jean-Marc Ayrault s’est efforcé de plaider pour une voie étroite, associant fermeté et respect du droit quand il y a l’occupation illégale de terrains, tout en faisant preuve d’humanité vis-à-vis des 150 familles Roms (7 à 800 personnes) installées dans l’agglomération.

«Les associations demandent un moratoire pour les évacuations (N.D.L.R. de maville.com, à Nantes, on ne dit plus expulsion), quand des terrains sont occupés illégalement. Pour ma part je suis attaché au respect du droit. Il n’est pas question de créer des conditions servant d’appel d’air pour l’arrivée de nouveaux Roms. La Ville de Nantes ne tolérera pas l’installation de bidonvilles à Nantes.» Et elle n’ouvrira pas non plus un camp, comme elle a pu le faire momentanément dans le passé.

En même temps, et c’est là où l’on arrive à une position d’équilibrisme : en opposition à la politique nationale du président de la République Nicolas Sarkozy «qui stigmatise une population». Deuxième axe de la politique préconisée par Jean-Marc Ayrault : «Nous voulons mettre en oeuvre avec des partenaires locaux roumains, un projet de vie en Roumanie. À ne pas confondre avec des incitations au départ.»

maville.com (Merci à Breizh Atao)

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