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Deux blocs de béton ont été mis en place pour prévenir un incident similaire à celui survenu mardi. Il était 12 h 10, de nombreux fonctionnaires quittaient leur service pour la pause du déjeuner quand un fracas a soudain retenti rue Marius-Berliet.

Au volant d’une Clio rouge, dépourvue de plaques d’immatriculations, un homme vient de percuter en marche arrière l’entrée du commissariat central. Les vitres ont volé en éclats dans le sas d’entrée qui donne sur le hall d’accueil et où, par chance, il n’y avait personne.

Sitôt l’entrée fracassée, l’homme passe la première, retraverse l’esplanade et emprunte à toute allure la rue Marius-Berliet. Un policier de la compagnie d’intervention, témoin de la scène, le suit à distance, au volant de sa voiture, donnant sa position aux équipages de police.

L’homme grille des feux, emprunte un couloir de bus et part en direction de l’est. Après une percussion avec une voiture de la BAC, il est finalement intercepté. Âgé de 32 ans, connu pour violences, dégradations et vol, il vit dans un foyer, et n’a pu expliquer clairement les raisons de son geste. Il a vaguement évoqué un contentieux privé, puis un « coup de sang ».

Le Progrès

(Merci à Vache alpine)

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