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En juillet, fuyant la scène d’un braquage commis dans un casino, le malfaiteur récidiviste Karim Boudouda ouvre le feu à balles réelles, avec une arme de guerre, sur des policiers. En état de légitime défense, ceux-ci l’abattent alors qu’il se réfugie dans son fief, un quartier de Grenoble nommé la Villeneuve. La mort de Boudouda déclenche des émeutes – non des habitants du cru, terrifiés et terrés à domicile, mais de groupes armés, qui multiplient les saccages et tirent (encore) sur les policiers venus rétablir l’ordre.

Revenons sur cette fameuse affaire de Grenoble, sa réalité et son sens profond.”

“Mais au fait, la Villeneuve (Grenoble) est-elle vraiment un ghetto délaissé ? « Socialement, pas du tout, dit le maire (socialiste) de Grenoble. C’est un quartier récent, bien équipé en structures publiques, crèches, écoles, collèges et centres sociaux. Les programmes de réhabilitation sont constants. » Même son de cloche au Parisien : « Rien n’y manque… Commerces, équipements sociaux et sportifs… marché quotidien ». Pour le Monde, encore, ce quartier est « l’un des mieux dotés de la ville en matière d’aides à l’insertion […], centres sociaux […], guichets d’aide aux démarches administratives, etc. »

La Villeneuve (15 000 habitants environ) s’étend sur 167 hectares, dont 66 d’espaces verts. On y trouve 2 piscines, 4 gymnases, 1 patinoire, 8 “équipements culturels”, 3 collèges, 6 écoles primaires, 5 établissements de formation professionnelle supérieure. On est loin de Calcutta.

Maintenant, posons la question qui fâche : quelle ville rurale comparable, dans la Creuse ou dans le Cantal, bénéficie d’un tel luxe d’équipements et de guichets (seulement même de la moitié) ? Aucune. Cependant, on ne constate dans ces villes rurales pauvres qu’une délinquance faible – et une criminalité moindre encore.

Valeurs actuelles (merci à Tom Fc)

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