Nous avons sélectionné pour vous quelques livres qui ne se vendent pas ou peu, bien qu’écrits par des invités permanents de la télévision et des médias traditionnels.
1°) le dernier livre de Gérard Miller, Le divan et le confessionnal, paru le 23 août 2010, vendu à 549 exemplaires à ce jour*. Un auteur auto-édité boycotté par les médias ferait mieux. Il faut croire que personne ne s’intéresse à la vie du psychanalyste Gérard Miller.
2°) Bernard-Henri Lévy, qui ne vend plus que quelques milliers d’exemplaires de ses livres, notamment les deux derniers en date.
3°) Que dire d’Alain Minc, dont L’histoire politique des intellectuels s’écoule péniblement à 4 400 exemplaires alors qu’il est sorti depuis 1 mois. Pour mémoire son Histoire de France parue en 2008 s’était vendue à 40 000 exemplaires.
4°) La pasionaria de gauche Caroline Fourest a difficilement dépassé les 10 000 exemplaires vendus de Libres de le dire, pourtant sorti en mars 2010. Cela reste au niveau des ventes qu’elle atteint d’habitude, 15 000 exemplaires de Frère Tariq (sorti en 2004), ou 9 100 exemplaires de Tirs Croisés (sorti en 2003). Une importante médiatisation comme celle dont bénéficie Caroline Fourest (9e chroniqueuse la plus médiatique selon notre classement) n’est donc pas l’assurance d’intéresser le grand public (ces chiffres ne comptabilisent pas les sorties en poche. Il convient par exemple d’ajouter 6 400 exemplaires en poche pour Tirs croisés.)
5°) A contrario, Alain Finkielkraut et Eric Zemmour ont vendu respectivement 69 000 et 72 000 exemplaires de leur dernier livre, pour une médiatisation similaire à celle de BHL. *les chiffres donnés sont ceux fournis par le site Edistat.