Le Conseil de l’Europe s’inquiète de l’arrivée de partis «extrémistes» dans les parlements d’États européens et de la banalisation des actes et discours xénophobes. Le Conseil propose des «remèdes» : lutter contre les discriminations, éduquer, endiguer la propagande extrémiste sur Internet, punir les incitations à la xénophobie, tenir des propos politiques responsables…
“Nous pensions qu’après la Seconde Guerre mondiale nous n’aurions plus jamais à vivre ça”
Coller à l’actualité implique parfois qu’on soit rattrapé par elle. Toujours prompts à alarmer sur les évolutions des droits de l’homme et de la démocratie en Europe, les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil (APCE) ne pensaient peut-être pas trouver plus amère illustration à leur débat que la Une des DNA d’hier. Brandi par le britannique Denis MacShane, l’«Appel contre les actes racistes» lancé la veille par le maire de Strasbourg Roland Ries suite à une vague d’actes racistes, a fait frémir l’hémicycle.
«La bête est revenue», lance le parlementaire et ancien ministre britannique des Affaires européennes, s’exprimant au nom du groupe socialiste. Et de citer, en vrac, les exemples récents des déclarations islamophobes du leader de l’extrême droite néerlandaise Geert Wilders et de l’arrivée historique d’un parti similaire au Parlement suédois.
Suite sur DNA (Merci (à Docteur Bazooka)