Fdesouche

Eric Cantona a livré un conseil très simple pour faire la révolution. « Tout le système est bâti sur les banques. » Il suffit, dit-il, que 3 millions, 10 millions de personnes aillent retirer leur argent à la banque. « Et là, on va nous écouter. »

Il a raison

Il y a un peu plus de deux ans, quand la banque d’affaire Lehman Brothers disparut en un week-end, les gouvernants du monde occidental, Sarkozy compris, eurent la trouille de leur vie. L’ampleur de la bulle spéculative était telle que personne, pas même les banques entre elles, n’avaient plus confiance dans la solvabilité des établissements de crédit.

Sans surprise, les États, c’est-à-dire les contribuables, jouèrent les prêteurs de dernier ressort. Garantie par ci, renflouage par là, il a fallu remédier à l’inconstance et l’incompétence de la finance. On nous a expliqué plus tard que ces prêts, surtout en France, avaient « rapporté » aux contribuables. La République française paye chaque année environ 50 milliards d’agios et intérêts à ses créanciers.

A cette époque, tous les médias se concertèrent, inconsciemment ou pas, pour faire flipper les ménages sur l’éventuelle disparition de leurs économies.

La proposition d’Eric Cantona a ceci d’évident qu’il suggère d’agir « à froid ». Un retrait massif d’argent dans toutes les banques du pays, sans la pression d’un krach boursier, serait détonnant. Une vraie révolution, simple, sans mort, et par là où le système a pêché : l’argent.

Sarkofrance

(Merci à UltimaThom)

Fdesouche sur les réseaux sociaux