Addendum 21/10 :
L’éditorialiste du Figaro persiste et signe ce soir à l’antenne de RTL
Ce que révèlent les intifadas à la française
Par Ivan Rioufol le 20 octobre 2010 12h51
Ce qui s’observe chez ces voyous, c’est un refus de s’intégrer dans une société qu’ils rejettent culturellement.”
Tous les lycéens ne sont évidemment pas des casseurs. Mais les casseurs de ces derniers jours- et ce mercredi matin encore, dans le centre de Lyon – sont bel et bien des lycéens. Ceux-là viennent, majoritairement, des cités-ghettos. Les encapuchonnés ne défilent pas pour défendre la retraite à 60 ans, ni même le système de protection sociale qui a pu attirer leurs parents ou leurs grands-parents. Ils ont là pour en découdre avec la République, sa culture et ses symboles les plus visibles: les forces de l’ordre, les écoles. C’est ainsi qu’un collège a été incendié au Mans.
Les scènes de guérillas urbaines qu’ils reproduisent ressemblent beaucoup aux images d’intifadas des jeunes palestiniens s’affrontant aux forces israéliennes. Comparaison n’est pas raison, mais il y a, dans ces insurrections ethniques d’une jeunesse de culture souvent musulmane, le même rejet d’un Etat vu comme colonisateur et oppresseur. Les ensauvagés, chaque fois plus intrépides et organisés, rappellent l’échec de leur intégration.
Ces razzias contredisent les berceuses qui assurent que la France maîtrise son immigration de peuplement. […]
(merci à Force bleue et JPR)