Quatre femmes ont été condamnées hier pour proxénétisme aggravé. Ces « mamas » nigérianes faisaient venir des filles d’Afrique pour les mettre sur le trottoir toulousain. Elles les faisaient chanter grâce à un rite vaudou inquiétant.
Abiba, Rita, Stella et Joy. Le procès de quatre « mamas » (N.D.L.R., femmes proxénètes africaines) s’est tenu, hier, devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Ces femmes, âgées de 30 à 32 ans aujourd’hui, étaient accusées d’avoir alimenté et dirigé, pendant quatre ans, un réseau de prostitution entre Toulouse et le Nigeria. « Un véritable trafic d’être humain », expliquera Me Audrey Sabac, l’avocate de Kessy et Precious, deux victimes.
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