Samedi après-midi, parce qu’elle a répondu à l’une de leurs réflexions désobligeantes, deux jeunes ont agressé une jeune fille. L’hyperviolence gratuite se banalise dangereusement…
(…) Le seul “tort”, pour ainsi dire, de Marine est d’avoir enfilé une jupe pour aller se promener en ville et de ne pas avoir attendu d’être revenue chez elle pour étancher sa soif. Parce que c’est à la fontaine, située à la moitié de l’artère principale de la ville, que deux jeunes hommes –“âgés de 18 ou 20 ans maximum”– l’ont apostrophée. “Quand elle s’est penchée pour boire à la fontaine, sa jupe s’est un peu relevée. Et ils lui ont dit qu’ils avaient vu sa culotte. Mais c’était dit de façon très provocante”, nous expliquait Daniel, son ami, encore choqué quelques secondes à peine après l’agression. “Elle l’a très mal pris et leur a craché dessus l’eau qu’elle avait dans la bouche” continuait Théo, le petit ami de la victime qui gisait au sol. “Et là, l’un d’eux a commencé à la frapper. Je lui ai mis un coup de poing puis le second m’a bloqué et l’autre s’est remis à la taper”, se rappelait Théo. “Après un coup de poing au visage, elle est tombée inconsciente au sol”.
La Provence Via FN13
(Merci à Freddusud)