Le DAL (Droit au logement) fête dimanche son vingtième anniversaire dans un cabaret parisien du boulevard de Clichy à Paris. Sanseverino, Benabar, Agnès Bihl, Urban Sax et une vingtaine d’autres groupes ou chanteurs se chargeront d’animer musicalement l’événement. A Paris, l’association dispose d’un budget annuel de 141 000 euros, dont près de 40 000 euros de subventions publiques, le reste provenant de dons, ventes aux enchères, cotisations…
” Jadis considérés comme des quasi-délinquants par les tribunaux, les squatteurs sont désormais plutôt regardés comme des victimes de la crise du logement.”
A chacune de ses actions retentissantes, essentiellement à Paris, l’association a établi un rapport de forces physique (mais non violent) et médiatique avec les institutions, l’occupation d’un site emblématique servant à se donner de la visibilité.
C’est par cette stratégie du coup de projecteur que le DAL est parvenu à hisser – épisodiquement – la question de la crise du logement dans le débat public. Ce bras de fer avec les autorités a produit ses effets : la discrimination dans l’accès au logement social des familles migrantes a reculé, spécialement à Paris. (…)