Deux ans après son arrivée à la Maison Blanche, Barack Obama ne soulève plus d’enthousiasme. Accusé de vivre dans sa bulle, ses plus fidèles partisans doutent de son action. Même à Harlem, au coeur de l’Obamaland, le Président ne peut plus compter sur ses plus fervents soutiens.
“A New York, on ne vend plus les T-shirts Obama qu’aux touristes étrangers”
Michelle Obama est en ville. A Manhattan s’entend. Elle est passée à l’appartement de Donna Karan où la créatrice recevait des amis démocrates pour une levée de fonds. Puis à Broadway pour un grand show présenté par Sarah Jessica Parker – 250 dollars la place, 2500 la bonne place. A Harlem, Chet Whye en est malade. L’homme n’est pas un anti-Obama. Pendant la campagne présidentielle, il chapeautait Harlem 4 Obama (“Harlem pour Obama”):
«Quand ils viennent à New York, les Obama récoltent de l’argent dans des cocktails, rien d’autre. Ils ne pensent même pas à faire des meetings ouverts à tous, histoire de garder le contact avec la base. » (…)