L’événement est tristement banal dans ce pays où les directeurs de maison d’édition, les écrivains ou les journalistes sont régulièrement traînés devant les tribunaux pour s’être écartés du discours officiel.
Ce n’est pas la première fois qu’une oeuvre d’Apollinaire est sur le banc des accusés en Turquie. En 1999, l’éditeur turc des Onze mille verges avait été poursuivi par la justice. Les stocks de l’ouvrage incriminé avaient été détruits. Après une longue bataille judiciaire, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Turquie, en février, pour ce cas de censure manifeste.
(Merci à Latine)