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Cousin de Louis XVI, Louis Philippe Joseph d’Orléans, duc de Chartres, puis duc d’Orléans, fut élu député de la noblesse aux États généraux de 1789, se prononça pour les idées nouvelles et fut du nombre des nobles qui se réuniront au Tiers Etat. Il changea son nom en Philippe Égalité en 1792 et votera pour la mort du roi

Né en 1747, prince du sang, il était le fils de Louis Philippe d’Orléans et de Louise Henriette de Bourbon-Conti. Par son mariage avec Adélaïde de Penthièvre, il devint l’homme le plus riche de France. Grand Maître du Grand Orient de France, spéculateur, il se montre très tôt favorable aux idées de réforme, s’oppose à Louis XVI, et fait du Palais-Royal, qui lui appartient, un centre d’agitation et d’intrigues.

Désireux de jouer un rôle clé durant la Révolution, il rejoint la Garde nationale et s’inscrit au Club des jacobins.

Après les journée des 5-6 octobre 1789, dont il est sans doute à l’origine, et à la suite desquelles le roi et sa famille sont emmenés à Paris, il émigre en Angleterre. Il revient en juillet 1791 où il tente de profiter de la situation créée par l’échec de la fuite du roi à Varennes. Elu en 1792 à la Convention, il prend le nom de Philippe Egalité et vote la mort de Louis XVI en janvier 1793.

Compromis dans différents complots, il est arrêté par la Commune en avril 1793 après la fuite du général Dumouriez et de son fils, le futur Louis Philippe, ses biens sont séquestrés. Danton, membre du Comité de salut public, le fait acquitter. En septembre, considéré comme favorable aux Girondins, il est jugé et guillotiné le 6 novembre.

C’est son fils Louis-Philippe, devenu «roi des Français» après la révolution des «Trois Glorieuses» en 1830, qui réalisera son ambition d’accéder au trône.

Sources : 1, 2

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