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Une absence de stratégie doublée d’une politique de sélection conditionnée par la demande chinoise ouverte à tous les dérapages : les inspections générales de l’administration de l’Éducation nationale et de la Recherche et du ministère des Affaires étrangères mettent les pieds dans le plat.

Avec un rapport commandé en décembre 2009 par Valérie Pécresse et Bernard Kouchner, consacré à la sélection et à l’accueil des étudiants chinois en France. Soit la deuxième population d’étudiants étrangers dans les universités et établissements publics du supérieur, avec plus de 27.000 inscrits, juste derrière le Maroc.

Nicolas Sarkozy avait d’ailleurs souligné lors de sa visite d’État en Chine, fin avril, que le nombre d’étudiants chinois accueillis en France avait été multiplié… par dix en dix ans. Dans la lignée de Jacques Chirac qui, le premier, avait grand ouvert les portes de l’enseignement supérieur aux jeunes Chinois, le président de la République avait déclaré être prêt à en recevoir davantage encore. Une ambition douchée par ce rapport qui remet en cause les modalités du recrutement des étudiants chinois tel qu’il est pratiqué depuis des années. Et qui pourrait expliquer qu’il a aussitôt été remisé au fond d’un tiroir.

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