Par Michel Geoffroy
La crise sociale rampante que connaît notre pays révèle une fracture profonde qui divise de plus en plus la France en trois groupes concurrents, en trois France rivales.
La France des autochtones comprend désormais qu’elle est abandonnée de la France des privilégiés, de la France officielle, et concurrencée par la France immigrée pour l’accès aux emplois et aux prestations sociales. Cette situation est politiquement et socialement explosive.
Les conflits sociaux, parfois violents, accompagnant la réforme des retraites constituent un avertissement adressé à la France privilégiée par la France ostracisée.
Un avertissement qui s’inscrit dans le grand mouvement de protestation populaire qui se dessine partout en Europe pour des raisons comparables et que les médias appellent « populisme » pour tenter de le dévaluer. Mais le mouvement est en marche.