Alors que les administrations sont soumises à la rigueur, ces structures aux missions parfois cocasses coûtent près de 25 millions d’euros. En 2010, on en compte pas moins de 697 et encore, c’est sans compter avec les quelque 600 opérateurs de l’État -entendez la Halde, l’Hadopi ou l’organisme des appellations d’origine contrôlées!
À l’opacité budgétaire, s’ajoute celle des missions. Certains ministères regorgent de comités dont on peine à distinguer les différences: quatre structures sont chargées du nucléaire, de l’éducation, deux pour la statistique publique, deux pour la navigation de plaisance… Le Conseil d’analyse de la société «fait des rapports sur les mêmes sujets que le Crédoc». Le Conseil d’analyse économique se penche lui sur des sujets passionnants… mais, semble-t-il, déjà étudiés par le Conseil économique et social ou le Conseil d’orientation pour l’emploi. Ce dernier coûtait en 2008 810.000 euros «pour trois rapports, trois avis depuis sa création et l’organisation d’un colloque».
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(Illustration : Caricature d’Alain Trez parue dans l’Observatoire des subventions)