La pression migratoire aux confins de l’UE se répercute directement à la frontière sud de la Suisse, au Tessin. Entre afflux de clandestins et tourisme de la criminalité, les garde-frontières sont souvent débordés. Surtout en fin de semaine.
Si la frontière verte qui sépare le canton du Tessin de l’Italie (Lombardie et Piémont) est longue de plusieurs dizaines de kilomètres, c’est dans un véritable mouchoir de poche, de 5 à 10 km, que se déroulent plus de la moitié des passages illégaux pour entrer en Suisse.