Bruno Gollnisch, rival de Marine Le Pen dans la course à la présidence du Front national, a été ovationné par plusieurs centaines de sympathisants hier soir à Villepreux, dans les Yvelines, lors d’une réunion de ses soutiens, la plus importante depuis le début de sa campagne.
Lors de son discours, devant 500 à 600 personnes, le député européen a promis que s’il était au pouvoir, il menacerait la CGT de la “ruiner” financièrement pour mettre fin aux grèves dans les transports, qualifiant de “connards” ceux qui font “brûler des pneus sur les voies”.
“Nous avons le droit de demander” aux immigrés “de respecter non seulement nos lois, nos moeurs, nos coutumes, mais aussi nos goûts”, a-t-il ajouté, devant un public conquis, avant de promettre l’expulsion des délinquants étrangers. “Ce qui fera de la place aux voyous ‘bien de chez nous’ dans les prisons”. […]