Pour les musulmans de Nice qui célèbrent aujourd’hui l’Aïd-el-Kébir, le lieu d’abattage le plus proche se situe à une heure de route. Ils s’en plaignent.
« Nous devons nous rendre à Puget-Théniers », s’étonne Boubekeur Bekri, qui représente le Conseil régional du culte musulman (CRCM). « Et encore, la capacité y est limitée à quelques centaines d’animaux alors que le besoin, sur l’ensemble des Alpes-Maritimes, est estimé à 7 000 têtes. Sachant que le département compte environ 120 000 musulmans. »
Le secrétaire général du CRCM juge nécessaire de « lever le voile » sur la réalité de cette fête, dont il souligne qu’elle est « de plus en plus suivie depuis quelques années. On ne peut pas laisser perdurer cette situation, néfaste en termes d’intégration et de vivre ensemble ».
(Merci à ethan)