L’ancien ministre de la Défense, Charles Millon, entendu lundi comme témoin dans l’un des volets de l’enquête sur l’attentat de Karachi, a indiqué que la vente en 1994 de sous-marins au Pakistan avait donné lieu à des rétro-commissions, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.
M. Millon, entendu par le juge Renaud Van Ruymbeke, a rappelé qu’en 1995, le président de la République Jacques Chirac lui avait demandé, dès les premiers jours de son mandat, de vérifier l’existence de possibles rétro-commissions liées aux contrats d’armement signés sous le gouvernement d’Edouard Balladur, son rival au sein de l’ex-RPR à l’élection présidentielle de 1995.