Par Éric Zemmour
Victimes des « trente piteuses » et de l’égoïsme de leurs aînés, les jeunes ont de quoi protester. Mais ils se trompent de cible.
Les représentants officiels du mouvement juvénile, précocement blanchis sous le harnais socialiste, n’ont cessé de répéter l’antienne partageuse selon laquelle un vieux qui part plus tard en retraite, c’est une place de moins pour un jeune pressé d’entrer dans le monde du travail. Si ce faux bon sens était avéré, la France ne serait pas à la fois le pays où le chômage des jeunes est le plus élevé d’Europe et où l’activité des plus de soixante ans est la plus faible !