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Remettre les chômeurs au travail. Tout le monde est à peu près d’accord avec cet objectif alors que notre pays compte environ 3 millions de chômeurs “officiels” (classe A) auquel il faut rajouter 2 millions de quasi-chômeurs. Ensuite, les sentiments des français sont plus ambivalents sur la méthode à appliquer et leur sentiment à l’égard des chômeurs.

Le chômage est, sondage après sondage, LA priorité des français. Un nombre croissant et très important d’entre nous ont peur, pour eux-mêmes, du chômage et du glissement vers la précarité. Ce qui n’empêche pas des sentiments de suspicion à l’égard de ceux qui sont frappés sur le mode du «S’ils le voulaient vraiment, les chômeurs retrouveraient du boulot».

En 2005, 70% des français étaient d’accord avec cette assertion, 43% partants pour une réduction de la durée d’allocation et 72% pour couper les allocs à ceux qui, au bout de quelques mois, refusent une offre. Ce sujet traverse toutes les démocraties. Les conservateurs britanniques projettent de durcir drastiquement les règles des allocations chômage britanniques : 1 refus = 3 mois de suspension, 2 refus = 6 mois, 3 refus = 3 ans. Sans compter des Travaux d’Intérêts Généraux.

Alors, les chômeurs sont-ils des fainéants profiteurs du système qu’il faut pousser à retrouver un travail? Ou sont-ils seulement victimes du système? Faut-il les indemniser généreusement ou les mettre à la diète? Les former, les faire bosser gratuitement pour la collectivité? Chaque pays a mis en oeuvre des stratégies plus ou moins heureuses, humanistes, efficaces en fonction de son histoire et de sa culture. Petit passage en revue.

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