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N’est ce pas là l’obsession des préfets qui alimentent les choux gras des chroniqueurs ? La fête de l’Aïd el-Adha [ou Aïd-el-Kebir, ndlr], la fête du sacrifice, est en général accompagnée d’une série de polémique sur les conditions d’hygiène de l’abattage ou le sort réservé aux animaux sacrifiés.

La presse se focalise, ici sur un décret préfectoral lié à la régulation de l’égorgement des bêtes, là sur un mouton dans la baignoire, ailleurs sur les communiqués indignés d’associations de protection des animaux.

Combien aujourd’hui, fils et filles deuxième génération d’enfants d’immigrés de confession musulmane, savourent avec nostalgie les nombreux souvenirs où le mouton était bel et bien égorgé dans la baignoire ?

Combien aujourd’hui, fils et filles deuxième génération d’enfants d’immigrés de confession musulmane, savourent avec nostalgie les nombreux souvenirs où le mouton était bel et bien égorgé dans la baignoire ? La ribambelle de mômes agglutinés autour, certains angoissés ou apeurés, d’autres excités d’assister à la rapide agonie de la bête.

Rue89

(Meci à Leboeuf)

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