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Le trafic de drogue génèrent des profits énormes. Même les petits dealers parviennent à mener grand train. Portait d’un petit dealer prénommé «Denis», issu d’un «quartier sensible» de Toulouse.

“Ce sont essentiellement des sans-papiers qui assurent la revente au détail.”

Sur les trottoirs de Toulouse on trouve de tout. Il suffit de faire un petit tour dans les cités ou sur les places Arnaud-Bernard et Wilson pour s’en rendre compte. Chaque année, ce sont ainsi des centaines de kg de drogue qui sont écoulées sur Toulouse et sa région.

Que vendez-vous ? : «Tout ce qui est disponible. je peux avoir du teuschi (haschich), de la coke, de l’héro, des X (ecstasy). Je sais où m’approvisionner. Souvent il y a de tout mais parfois y a pénurie.»

Quel revenu par jour ? : « Bah, dans les 10 000 € par mois à peu près. Mais même si j’me débrouille, j’suis un p’tit bidon à côté d’autres gars qui font des fortunes. (…) »

Vous dépensez tout ? : «La moitié environ et je planque le reste. Je m’achète des sapes, j’ai acheté une caisse et je fais profiter ma famille. Je pense que je vais ouvrir un commerce de fringues pour ma sœur. Comme ça, on pourra aussi blanchir l’argent.»

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