Insupportable incarnation d’un gangsta rap à la française, vantard et violent pour certains, génie littéraire pour d’autres, comme pour l’écrivain Thomas Ravier qui lui a consacré un article dans la prestigieuse Nouvelle revue française en 2003. Pour Ravier, Booba n’est rien de moins que le nouveau Céline.
Figures de style, de construction, jeux sonores… Booba boxe dans toutes les catégories de la langue française. Au point que pour illustrer leurs cours, les profs de français au lycée pourraient tout aussi bien utiliser B2O que Baudelaire. Après tout, voilà qui parlerait peut-être plus aux élèves et qui valoriserait davantage la matière en montrant que la langue française est bien vivante.
(Merci à Latine)