M. Valls a affirmé que le défi à relever, dans la gestion d’une ville d’aujourd’hui, comme celle d’Evry, est « celui de faire vivre les citoyens dans leur diversité culturelle, religieuse et d’origine, ensemble et dans le respect mutuel ». Estimant dans ce cadre que la double culture, voire plusieurs cultures, est « un enrichissement majeur », il a mis en avant la construction du nouveau centre-ville d’Evry où se côtoient la cathédrale, la mosquée et la synagogue.
Constatant que tous les modèles d’intégration et d’assimilation présentent des faiblesses et des incohérences, il a mis en avant la nécessité de repenser certaines politiques d’émigration et de lutter contre les communautarismes, ainsi que la ségrégation dans l’octroi des chances d’emploi dans le monde de travail. C’est dans ce contexte qu’il a regretté le fait qu’à cinq kilomètres d’Evry, existe la plus grande prison d’Europe où sont entassés des enfants d’ouvriers et d’émigrés illustrant « l’échec d’un modèle de construction ».
À propos des relations algéro-françaises, Manuel Valls a insisté sur leur caractère «particulier», estimant qu’elles ont besoin d’être redéfinies à travers des gestes forts. Il s’agit, a-t-il dit, de relations «essentielles pour l’équilibre» dans la Méditerranée et dans la sphère Nord-Sud.
(Merci à James)