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Peter Schneider, romancier et essayiste, est né à Lübeck (Allemagne) en 1940. Il a été l’un des leaders du mouvement étudiant dans les années 1960. Il s’interroge sur le sentiment de culpabilité qui empêche l’Allemagne de pouvoir débattre des conséquences de l’immigration ou de la politique de l’Etat d’Israël. La polémique autour du livre de Thilo Sarrazin en a été une illustration.

“N’est-ce pas un abus caractérisé quand une bonne partie des immigrants musulmans atterrissent dans les filets sociaux de la République fédérale, où ils restent souvent confinés pendant des générations ? N’y a-t-il pas de quoi s’alarmer quand on voit que 72 % des migrants d’origine turque entre 20 et 64 ans n’ont pas de diplôme professionnel et doivent se contenter de petits travaux d’appoint dont on a de moins en moins besoin ?”

Il n’est guère de formules qui fassent autant l’unanimité et provoquent autant d’écho en République fédérale que celle qui renvoie aux «leçons de l’Histoire». Il n’existe pratiquement aucune option, dans la période de l’après-guerre, qui n’ait été prise sans un recours explicite aux “«leçons de l’Histoire» – qu’il s’agisse du réarmement, de la réunification ou de l’engagement militaire en Bosnie et au Kosovo. Mais aucune autre formule n’a été autant galvaudée. Que sont, en effet, exactement les leçons de l’Histoire ? (…)

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