Le 13 avril 2007, Mohamed B. est recalé à l’épreuve du permis de conduire. Déjà, pendant l’épreuve, il commentait chaque remarque. Ensuite, il conteste si fort que sa directrice d’auto-école lui ordonne de quitter le véhicule. L’incident aurait pu s’arrêter là. Il ira crescendo. Sur le trottoir, le recalé accueille l’inspecteur en lui agitant l’écran d’un téléphone portable sous le nez. B. a photographié l’examinateur avant l’épreuve.
Soudain, dix minutes après l’altercation : un coup de marteau sur la tempe droite ! L’inspecteur perd connaissance. Déluge de violence métallique : l’arcade sourcillière, les lèvres, les côtes, derrière l’oreille droite. « Un acharnement. » L’inspecteur souffrant toujours de violents vertiges a dû renoncer à la moto.
Jeudi, Mohamed B. ne s’est pas présenté devant les juges. Il n’a ni retiré la convocation qui lui a été adressée, ni missionné un avocat. Il y a moins d’un mois, pourtant, son frère, âgé de 17 ans au moment de l’attaque et auteur reconnu des coups, a été jugé et condamné par le tribunal pour enfants : un an de prison.
(Merci à danton59)