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Sarah Ichou, jeune contributrice du Bondy Blog, se rappelle du collège où les élèves d’origine non maghrébine ponctuaient leurs phrases d’expression arabe. «C’était bon enfant, c’était avant Florent Pagny… »

“L’arabe, c’est la langue du futur pour le métier de journaliste, vous verrez dans quelques années… ” (Michel Moutot, journaliste à l’AFP)

La belle époque ! Je me rappelle que beaucoup de mes amis parlaient l’arabe. Enfin, des bribes d’arabe. Et pas l’arabe littéraire, mais celui qu’on pourrait qualifier «de rue». Ces camarades-là n’avaient pourtant pas d’origines maghrébines. Je repense à Sugernan, Luis, Killian, Laurie et Sephora.

Quelques mots par-ci par-là, parce qu’ils n’étaient pas prêts à faire de longs discours. Dans une discussion il était normal d’entendre un « hmar » (âne en arabe), «wallah» (je te jure) et «bsartek» (félicitations ou bravo)… Des expressions courantes, si je puis dire. Qui, dans le monde adulte, n’a pas déjà entendu à la machine à café Jean-Pierre ou Mariama dire : «Ça te dit un petit cahroi (café)» ou «choukran (merci)» ou encore, «nous irons à Marseille pour les prochaines vacances, inchallah (si Dieu le veut).» (…)

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