En affichant sa volonté de “rupture” avec la vieille “Françafrique”, Nicolas Sarkozy a aiguisé l’intérêt de Washington à l’égard de la politique de la France en Afrique.
Cette orientation nouvelle réjouit les Américains pour une raison simple que révèlent les télégrammes diplomatiques obtenus par Wikileaks et analysés par Le Monde : la France, en allégeant sa présence et en normalisant ses relations avec le continent, va “donner aux États-unis des occasions d’étendre leur influence en Afrique sans rencontrer de résistance” de la part des Français.