La célèbre rue Saint-Denis au cœur de la capitale a changé de visage en quelques mois. Une nouvelle forme de prostitution se développe dans cette artère connue dans le monde entier pour être un site pittoresque et historique du sexe. Une mutation qui inquiète les habitants du quartier. Le reportage de Cecilia Arbona.
Tous les soirs, même en ce moment par un froid glacial, des dizaines de jeunes femmes africaines sont débarquées de voitures, de fourgonnettes ou arrivent par grappes des bouches du métro. Elles sont très jeunes, viennent a priori de pays africains anglophones comme le Ghana ou le Nigeria. D’après le commissaire du 2ème arrondissement, Francis Vincenti, ces femmes seraient majeures et présenteraient lors de contrôles d’identité des photocopies de papiers qui semblent être en règle.
Les riverains de la rue Saint-Denis et les habitants des différents passages adjacents sont exaspérés par cette prostitution sauvage qui prend de l’ampleur. Plusieurs conseils de quartier ont été organisés sur le sujet. Mercredi dernier à l’école Beauregard, des habitants au bord de la crise de nerf ont réclamé aux élus et à la police des réponses adaptées à ce problème qui n’est pas seulement une question de nuisances pour les riverains.
Rue Saint-Denis (4’38”)
(Merci à Oser voter)