Les enseignants des Noirettes ont organisé un « référendum » : 89 % des votants ont réclamé le départ du policier référent. Une motion votée et approuvée par le Conseil d’administration.
C’est un changement philosophique qui n’est pas anodin. Et derrière ce mélange des genres, il y a des enjeux terribles. On préférerait avoir un surveillant supplémentaire. Ou mettons un policier dans le bus qui dessert le collège : on sait que c’est du grand n’importe quoi dans ce bus et qu’il y a du vol, du racket, des bagarres. Beaucoup d’élèves évitent de le prendre », affirme Jeanne Navarro, enseignante.
Il y a de gros problèmes de violences dans le bus, et on nous dit que ce n’est pas son travail. Une partie des parents se demandent pourquoi elle est là. Et franchement, moi, une arme à l’intérieur du collège, ça me dérange », affirme Christèle Lairy, parent d’élève élue au CA.
(Merci à buzz)