Pour un rapport sur la mondialisation, on n’y trouvera pas un Chinois, pas un Brésilien, pas un Indien, les trois puissances émergentes qui ont changé le paysage économique mondial au cours de la décennie écoulée. En revanche, on sera surpris d’y trouver un expert de la dimension sociale de la mondialisation tel que … Jean-Marie Le Pen, étrangement le seul homme politique de la liste, au milieu d’experts, de consultants, de dirigeants d’organisations internationales, ou d’universitaires. […]
Le propos central, qu’étayent une partie des propositions, est l’idée de passer de la « mondialisation » à l’« universalisation » (il paraît que c’est mieux), et d’y introduire une dimension sociale :
« Je propose au président de la République de franchir une nouvelle étape de la mondialisation pour aller vers l’universalisation du monde.
A la différence de la globalisation, l’universalisation respecte en elle-même le patrimoine historique, culturel de chacun. Cette proposition s’appuie sur le partage des valeurs et la coexistence pacifique universelle, elle-même fondée sur le sens de l’appartenance de tous à une “commune humanité”. » […]