Dans l’académie de Clermont-Ferrand, 13 763 jeunes de seize ans, ont participé aux JAPD (Journées d’appel de préparation à la défense), en 2009. Au cours de celles-ci, chacun passait une épreuve d’évaluation de la compréhension de l’écrit, lors de cette journée, afin de repérer les lecteurs faibles et leurs difficultés.
10 % d’entre eux rencontraient des difficultés révélées par les tests de lecture. Parmi ces élèves, on dénombre deux tiers de garçons. Une moitié est scolarisée en lycée professionnel, tandis que les autres relèvent essentiellement d’une scolarité en alternance dans les Centres de formation des apprentis.
Dans le détail, ces jeunes proviennent pour 16,5 % d’entre eux de la Haute-Loire (contre 15,9 % en 2005-2006), 12 % du Cantal, 31,9 % de l’Allier, et 39,1 % du Puy-de-Dôme. Pour un tiers, ces élèves en difficulté sont capables de lecture à voix haute. Ils montrent un niveau de vocabulaire correct, mais comprennent mal ce qu’ils lisent. Pour un quart, et malgré un niveau de vocabulaire correct, ils ont une lecture laborieuse par manque d’automaticité dans le traitement des mots.
Dans une même proportion, ils ne disposent pas de mécanismes efficaces de traitement des mots écrits, et manifestent une compréhension très déficiente. Enfin, un nombre important présente un déficit de compréhension, lié à un niveau de vocabulaire très faible. Les 15 et 16 décembre, le rectorat de Clermont-Ferrand, va organiser les premières assises académiques sur la prévention de l’illettrisme.
(Merci à ethan)
