Un peu moins de 4,4 millions de personnes vivaient en 2006 dans les 749 zones urbaines sensibles (ZUS), soit 7% de la population française, selon une étude diffusée mercredi par l’INSEE.
La population des ZUS est tout d’abord toujours très jeune. En 2006 comme en 1999, la part des moins de six ans dans les ZUS était supérieure d’un tiers et celle des moins de 20 ans d’un quart à celle des unités urbaines englobantes (unités comprenant chacune au moins une ZUS). A l’opposé, la part des 60 ans et plus était inférieure d’un quart.
Autre élément, 17,5% des habitants des ZUS sont étrangers, dont près de la moitié originaires du Maghreb, et 10,2% sont des Français par acquisition, soit une part globale deux fois plus élevée que dans les unités urbaines englobantes.
Quant aux ménages, 12,7% de ceux qui vivent en ZUS sont composés de cinq personnes ou plus, soit deux fois plus que dans les unités urbaines englobantes. En outre, 25,7% des familles des ZUS sont monoparentales, contre 15,8% dans leurs unités urbaines.
En matière d’habitat, 60% des ménages des ZUS sont locataires en HLM (habitations à loyer modéré), une proportion trois fois supérieure à celle des unités urbaines englobantes.
