L’UDC est prête à participer au groupe de travail chargé de concrétiser l’initiative sur le renvoi des criminels étrangers. Mais le parti pose ses conditions à la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga: il exige que le modèle de travail soit ouvert et transparent. Il ne veut pas laisser le DFJP cadenasser l’information.
L’UDC, qui donnait conférence de presse vendredi à Berne avec son président Toni Brunner et Christoph Blocher, a remis une lettre à la ministre socialiste pour expliquer ses revendications. Il déléguera ses deux membres si la conseillère fédérale corrige le mode de fonctionnement du groupe de travail. Les démocrates du centre doutent encore de la volonté réelle d’exécuter le mandat constitutionnel donné par le peuple suisse le 28 novembre.
L’UDC dit son inquiétude
Hormis les deux places proposées à l’UDC, le groupe est en effet “composé exclusivement d’organisations et de personnes qui, déjà avant la votation populaire, avaient affirmé que le mandat constitutionnel ne pourrait pas être appliqué”, s’inquiètent les vainqueurs du scrutin.
L’UDC ne critique pas seulement la composition du groupe de travail institué par Simonetta Sommaruga. Il dénonce aussi le mode de fonctionnement prévu par la ministre de la justice, pas assez transparent à son goût. Les discussions de travail sont confidentielles et les divergences ne font pas l’objet de votes.