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Avec les intempéries, le directeur de l’aéroport a notamment été confronté à la colère de voyageurs libyens qui ne comprenaient pas pourquoi ils ne pouvaient librement sortir de l’aéroport.

« Il aurait fallu trouver une cinquantaine de visas temporaires dans la nuit parce qu’ils ne dépendent pas des accords de Schengen. Pour leur prouver qu’il n’y avait pas de discrimination, j’ai passé la nuit avec eux dans la zone frontière de l’ancien terminal. Nous avons fait installer un hôtel de campagne, avec des lits de camp amenés par la Croix-Rouge. Je dois dire que les services de l’État ont parfaitement fonctionné », souligne le directeur qui a dû également trouver un médecin parlant arabe pour soigner une parturiente libyenne.

La Voix du Nord

(Merci à thom_yorke)

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