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Libération nous convie à Reims (Marne), pour une promenade dans «la France qui se lève tôt», déçue par Sarkozy et séduite par le FN, à quelques mois des cantonales. Venus de la droite ou de la gauche, des employés, commerçants, enseignants, catholiques ou athées, expriment leurs craintes et leurs espoirs. Une France profonde, enracinée, qui au-delà de sa diversité fait les mêmes constats. La France de «saint Remi, de Jeanne, de Maurice Barrès, du Keno et de Marine Le Pen».

“Je ne vais pas renier le baptême de Clovis pour faire plaisir aux gens qui défilent dans la rue avec des drapeaux algériens !”

La France qui tourne autour du clocher, celle du bas-relief, du boudin blanc et de la tête de cochon, persil dans les oreilles, se retrouve en semaine pour l’apéritif, sur les coups de midi, dans un bar-tabac du quartier des Halles de Reims (Marne), juste derrière l’hôtel de ville.

Commerçants en blouse, stylos à la pochette et crayon de bois coincé derrière l’oreille. Ici, quand le verre est vide on dit : «Messieurs, à cheval !» Ou : «On rhabille les gamins, patron !» Le coude droit posé sur le zinc, le gauche ramené à l’équerre sur la hanche, la France qui a voté UMP en 2007 parle librement de son vote «Marine». (…)

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