Article de l’universitaire suisse Uli Windisch refusé par L’Hebdo et Le Temps.
Les opposants aux initiatives de l’UDC n’apprennent rien. Au contraire, ils s’entêtent fièrement et réussissent ce tour de force de créer des effets contraires et pervers.
Quelques règles pour provoquer des effets pervers, à la lumière de la votation sur l’expulsion de criminels étrangers du 28 novembre:
– Parler d’autre chose que de l’objet dont il est question. En l’occurrence, il s’agissait de réagir plus fermement contre les criminels étrangers en les expulsant de manière automatique. Il est évident que l’UDC n’avait pas l’intention d’expulser toute la famille d’un enfant qui oublie de payer un bonbon. Tout le monde l’avait compris, sauf ceux qui veulent à tout prix dénigrer l’UDC en montrant “l’aberration” de ses propositions, d’émission en émission… et on a continué ainsi pendant des semaines.
– Accuser les adversaires des pires maux dont ils ne sont pas coupables. Si on veut être plus sévère avec les criminels, l’on se fait traiter de xénophobe et de raciste ! Là, le citoyen ordinaire, qui mène une vie difficile et souvent exemplaire n’en peut plus. C’est cela qui l’amène finalement à voter UDC et non un racisme congénital. Ce sont 1.400.000 votants qui ont approuvé ce vote. Oser dire,après cela, qu’il s’agissait d’ un vote raciste…
– Demander aux médias internationaux de condamner la Suisse. La quasi-totalité des médias internationaux ont repris de manière pavlovienne le verdict des commentateurs suisses autoproclamés experts en antiracisme. A côté de ces médias accusateurs et paresseux, il y a toujours quelques belles exceptions, qui disent et redisent leur admiration pour un système politique qui permet au peuple de s’exprimer.A ces minoritaires s’ajoute un nouvel acteur qui compte: les internautes, qui s’opposent de plus en plus au système médiatique traditionnel.
(Merci à Franziskaner)