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La chambre de l’instruction de Montpellier a décidé de remettre en liberté le 30 décembre, pour des problèmes de santé, un homme, condamné deux fois pour avoir violé sa cliente (la nièce du mis en cause) des années durant jusqu’à ses 17 ans. L’avocat de la victime, Marc Gallix, s’insurge.

La victime a l’impression que ses droits ont été bafoués. Il n’y a aucune lisibilité ni crédibilité de la justice à ses yeux !

La chambre de l’instruction de la cour d’appel montpelliéraine a estimé que l’état de santé de l’intéressé n’était apparemment pas compatible avec la détention.

Un argument balayé d’un revers de robe par Me Gallix. «Cet homme a été condamné par la cour d’assises de l’Hérault, en mars 2009, à dix années de réclusion et écroué. Il a été remis en liberté en juillet 2009 puis à nouveau condamné à la même peine par les assises des Pyrénées-Orientales, en novembre 2010. Là encore, un second mandat de dépôt a été délivré. Un expert l’avait examiné en juin 2009 et avait indiqué que, compte tenu des affections dont il souffrait (des problèmes cardiaques et de diabéte), il devait bénéficier d’une prise en charge adaptée en détention. Il existe des établissements pénitentiaires ad hoc et adaptés à ce type de détenus.»
L’avocat ajoute : «Et il y a, en France, des milliers de détenus souffrant de pathologies beaucoup plus graves et qui sont toujours incarcérés dans ces centres pénitentiaires spécialisés.» (…)

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