9 véhicules ont été incendiés sur trois sites, dans la nuit de mardi à mercredi, à Migennes dont le minibus de la maison de retraite. Des incendies, visiblement d’origine criminelle, qui ont été déclenchés entre 2 h 30 et 3 heures.
Des foyers qui ont mobilisé les sapeurs-pompiers de Joigny, Migennes et Brienon-sur-Armançon tandis qu’une trentaine de gendarmes opéraient sur les lieux, venus d’Auxerre, Joigny, Saint-Julien-du-Sault, en renfort de Migennes. Le maire de Migennes se dit « révolté comme tous les Migennois devant de tels actes de vandalisme qui frappent des personnes innocentes qui ont vu détruits leurs biens ». Des actes « inqualifiables et inexcusables, non seulement dangereux mais qui nuisent à l’image de Migennes » selon l’élu.
Une colère qu’essaie de contenir Philippe Jammet, le directeur de la maison de retraite des Mignottes. « C’est difficile ». Plus que tout, il ne comprend pas pourquoi le mini-bus de la maison de retraite a été incendié. Un outil de travail acquis en 2008 pour un coût d’environ 42.000 euros. « Nous avions mis six mois à l’avoir », soupire le directeur, qui se souvient des démarches réalisées pour obtenir les subventions indispensables, du temps nécessaire pour aménager le véhicule pour cinq fauteuils roulants plus les accompagnateurs. « Il servait pour l’accueil du jour, mais aussi pour les sorties », explique-t-il.
Le minibus réduit en cendres, ce sont les activités des résidents de l’EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) qui sont en sommeil. Au moins le temps que l’assurance fasse son travail. « Et même si on en recommande un, on ne l’aura pas avant six mois ».
(Merci à Le Bourguignon)