Craignant une percée du FN en 2012, quatre responsables politiques, de l’UMP au PCF, donnent leur avis sur le Front national.
Marc-Philippe Daubresse, secrétaire général adjoint de l’UMP :
«Marine Le Pen a exactement les mêmes thèses que son père, avec les mêmes outrances, la même démagogie, mais avec un look plus présentable.(…) Dans la société d’après-crise, il faut lui répondre en proposant des solutions plus fortes sur les questions qui inquiètent les Français, comme la sécurité, l’immigration ou la laïcité.»
Jean-Luc Bennahmias, vice-président du MoDem :
«Que Marine Le Pen remplace son père ne change pas grand chose : si on regarde le ton de sa campagne interne, on voit que les fondamentaux sur l’anti-islam primaires ou le côté faussement franchouillard ont été absolument à l’identique.(…)»
Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l’Assemblée :
«Marine Le Pen continue de parler d’immigration, mais elle insiste aussi sur l’injustice sociale. C’est révélateur du malaise de la France. Le FN a toujours proliféré sur le malheur et les angoisses des gens. (…)»
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF :
« (…) Voter pour elle, c’est comme prendre du Mediator : on croit se soigner mais on s’empoisonne.»