« Je ne veux pas vous faire de mal. Si je fais cela, c’est parce que mon médecin refuse de me délivrer une ordonnance ». Armé d’une carabine, le visage dissimulé derrière des lunettes de soleil et une écharpe, le braqueur s’est presque excusé, mercredi, en passant à l’acte dans une pharmacie de Fléville.
Le canon pointé sur la préparatrice flévilloise, le braqueur exige qu’on lui remette le stock d’un anxiolytique précis. Et de citer le nom du médicament ! L’employée s’exécute et fournit quelques boîtes en dosage 5 mg. Pas au goût du braqueur sans ordonnance qui exige du 10 mg.
Au total, il a pris sept boîtes », comptabilise la pharmacienne. Pour un coût total de 15 €. « Même si tout s’est déroulé très vite, il n’avait pas l’air excité, au contraire. Il était même courtois et a pris soin de souhaiter la bonne année en partant ! »
(Merci à Charly )