Addendum du 14/01/2011 : « Ils m’ont dit tais-toi ou on te tue »
Témoignage d’une nuit de cauchemar dans sa maison du quartier Croix-Daurade. À la recherche d’objets de valeur, les agresseurs fouillent les moindres recoins de la maison. Yvonne, tétanisée sur son lit, ne bouge plus.
Je ne savais plus quoi faire. Il m’a ceinturé et m’a jeté sur le lit. Je croyais que j’allais mourir. Quand il m’a arraché les boucles d’oreille j’ai senti mon sang couler. Pourquoi vous faites ça, je n’ai rien fait de mal », lance-t-elle comme un cri d’alarme.
L’un des individus monte sur le lit.
Il m’a plaqué l’oreiller sur le visage en me faisant mal. Il m’a retiré les bagues de mes doigts. Il a commencé par l’annulaire, puis le majeur. Il m’a arraché les boucles d’oreille et un collier. » « J’ai eu peur, peur de mourir », répète cette ancienne secrétaire qui en 46 années passées dans ce quartier n’avait jamais vécu un tel cauchemar.
Vers 23 heures, lundi soir, dans le quartier de Croix-Daurade à Toulouse, quatre individus s’introduisent dans sa maison. La vieille dame, assoupie dans son lit, entend du bruit et se réveille. Ces agresseurs lui arrachent violemment ses boucles d’oreille et lui enlèvent ses bagues des doigts en lui collant l’oreiller sur le visage.
« C’est une femme menue, très émotive qui peine à se déplacer. Venir à quatre pour l’agresser c’est vraiment lâche ! », indiquent des voisines qui s’inquiètent de cette montée de violence à l’égard des personnes âgées. « Peut-être a-t-elle été suivie ? », avance, une proche d’Yvonne. « Cette femme vit modestement avec moins de 800 euros de retraite par mois. »
(Merci à CRJR 24/81)