Les autorités françaises ont annoncé samedi avoir pris des dispositions pour bloquer des mouvements suspects d’avoirs de l’ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali et de son entourage en France.
Le chef de l’Etat tunisien déchu s’est réfugié dans la nuit de vendredi à samedi, avec une partie au moins de sa famille, en Arabie saoudite, après un mois d’émeutes dans son pays. Les autorités françaises ont fait savoir vendredi qu’elles ne souhaitaient pas l’accueillir sur leur territoire.
La France a pris les dispositions nécessaires pour que les mouvements financiers suspects concernant des avoirs tunisiens en France soient bloqués administrativement », déclare Nicolas Sarkozy dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion à l’Elysée sur la situation dans l’ancien protectorat français.