Selon une récente étude de l’INED, en France, le taux de fécondité des femmes nées en Afrique est plus important que celui des femmes nées en France. La fécondité des femmes africaines augmente donc partiellement le taux de natalité national.
En France, 7 % des femmes nées en Afrique ont eu un enfant dans l’année contre 5 % des femmes natives selon l’Institut démographique d’études démographiques.
Les africaines seraient donc plus fécondes que les françaises, une information qui s’explique par plusieurs facteurs : tout d’abord, la mobilité des femmes qui ne sont pas nées en France ont une influence sur la fécondité. En effet, elles ont des modes de socialisation différents des femmes nées en France (histoire familiale, rapport à la contraception, entrée dans la conjugalité…).
Le niveau d’études est un autre facteur qui influence le taux de fécondité, plus les femmes font d’études moins elles font d’enfants. Ainsi, les femmes africaines sont plus nombreuses parmi les femmes peu diplômées. Les femmes nées à l’étranger ont une fécondité plus forte après leur migration et plus faible avant leur migration.
(Merci à dzeta)