Depuis 34 ans, la légende veut qu’Albert Spaggiari ait dirigé le commando qui a dérobé 50 millions de francs dans les coffres de la Société générale de Nice. Un mythe entretenu par son côté fantasque, sa spectaculaire évasion du palais de justice, sa fuite au Brésil, sa rencontre avec Ronnie Biggs (le cerveau de l’attaque du train postal Glasgow-Londres ).
Ce qui a fini par lasser Jacques Cassandri, un des Marseillais qui composaient le gang : croyant qu’il ne risquait plus rien, il a publié l’été dernier un livre sous le pseudonyme d'”Amigo” (“La Vérité sur le casse de Nice”). Problème, il a ainsi alerté la justice, qui a ouvert une enquête. […]