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Notre Président a, dans son allocution du 31 décembre, affirmé que l’euro serait défendu « à tout prix ». Tout le monde sait ce que valent de telles déclarations. En août 1998, un Boris Eltsine pathétique et trébuchant sur ses mots avait déclaré qu’un défaut était hors de question ainsi qu’une dévaluation. Le lundi suivant, les deux mesures étaient devenues une réalité…

John Singer Sargent, Les Danaïdes (1925)

La déclaration de Nicolas Sarkozy indique cependant la gravité de la situation, et c’est bien ainsi que les marchés l’ont interprété. Elle vaut reconnaissance de la crise de l’euro, une crise qui a été niée jusqu’au printemps 2010, puis avec constance considérée comme « réglée » par les différentes mesures prises.

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