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La piste de la bêtise enfantine est privilégiée dans le jet de billes en verre qui ont brisé les vitres d’un bus mardi soir.

Le type d’arme en dit souvent long sur l’auteur d’un forfait. Mardi soir, au pied de l’église Saint-Georges à Périgueux, ce sont deux billes et un boulet (ou un calot ou un boulard selon la région) qui ont été lancés sur un car du réseau de transports en commun de la Communauté d’agglomération périgourdine Péribus (lire « Sud Ouest » d’hier). Même si rien de probant ne permet de l’affirmer, la police s’orienterait sur la piste d’une bêtise d’enfant.

Pourtant, faire voler en éclat deux vitres renforcées d’un car nécessite, pour un enfant, un jet d’une très grande violence. Du coup, les enquêteurs pensent qu’un support au lancement a été nécessaire : lance-pierres, fronde… Pour dénouer ce forfait, les policiers n’ont que ces trois billes et la conviction qu’il s’agit de jeunes. Pour le moment, ils cherchent donc à entrer en contact avec les enfants du quartier.

Selon la directrice du réseau Péribus Dominique Goursolle, les chauffeurs ont bien encaissé la nouvelle. Elle aussi a la conviction qu’il s’agit « d’actes regrettables de gamins et pas d’une embuscade ». Mais cette espièglerie aura quand même un coût financier : entre 3 000 et 4 000 euros pour le remplacement des deux vitres. […]

Sud Ouest

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