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Un jeune Tunisien s’immole par le feu et un président au pouvoir depuis 23 ans fuit son pays. Dans les États voisins, le geste de Mohamed Bouazizi fait école. Cette manière de se suicider en dit long sur les raisons du passage à l’acte.

Mohamed Bouazizi a un précédent célèbre en Europe. Le 16 août 1969, Jan Palach, étudiant tchécoslovaque, s’immole par le feu sur la place Wenceslas, à Prague. Il proteste contre l’invasion de son pays par l’Union soviétique. Un acte spectaculaire qui, comme dans le cas du jeune Tunisien, fait de lui l’icône du printemps de Prague. Deux de ses camarades l’imitent. Et quand l’écrivain et homme politique Vaclav Havel veut lui rendre hommage en déposant une gerbe de fleurs sur sa tombe vingt ans plus tard, il est arrêté et condamné à neuf mois de prison. La simple commémoration de l’acte fait peur aux autorités.

Slate

(Merci à Biafine)

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